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Pierre-Jules Mène (1810-1879)

Cheval de course

Fonte ancienne signée « P. J. MENE » sur la terrasse Patine Rouge-Brun richement nuancée – Très bel état

Dimensions : H. 40 cm x L. 13 cm x P. 30 cm

Fils d’un tourneur sur cuivre, Pierre-Jules Mène naît à Paris le 25 mars 1810.  Il  aide rapidement son père à l’atelier de lustrerie et de réalisation de flambeaux, et c’est donc très jeune qu’il est initié au travail du métal.

Pierre-Jules Mène pratique très tôt le dessin, il a notamment une prédilection pour le très grand peintre de chevaux Horace Vernet (1789-1863). En 1832, il se marie et quitte l’entreprise paternelle pour vivre de son art, la sculpture. Afin de subvenir à ses besoins, Mène va créer des petits modèles pour des fabricants de porcelaine, qui vont connaître un grand succès sous la Monarchie de Juillet.

Parallèlement, Mène va poursuivre sa formation artistique auprès du sculpteur René Compaire. A la ménagerie du Jardin des Plantes, aux abattoirs de Montmartre ainsi qu’aux  marchés aux chevaux, il va étudier l’anatomie des animaux, chaque détail, chaque muscle. Mène participa à de nombreux salons de 1838 à 1879 : la mode animalière inaugurée par Barye et Fratin lui permet de rencontrer un grand succès et sa réussite commerciale est immense. Le sculpteur obtint une médaille de 1ère classe aux salons de 1852 et 1861 ainsi qu’une médaille en 1855.

Ses sujets animaliers ont connu un grand succès populaire et ont fait l'objet de très nombreuses éditions. Éditeur exclusif de ses œuvres, la perfection de ses fontes est reconnue et il se révèle, avec Barye, comme celui dont le succès a été le plus constant, et ce sur la plus longue période. Tandis que Barye pourrait être qualifié de maître des fauves, Mène est le plus grand sculpteur des chevaux, des chiens et du gibier.

Pierre-Jules Mène a su adapter son œuvre à son temps, puisqu’à cette époque on assiste à un renouveau de la chasse à courre initié par le prince Philippe d’Orléans ainsi qu’à celui des courses de chevaux. 

Notre bronze : On trouve rarement ce modèle dont on ne connait pas le nombre exact de tirages ; « Le cheval de course représente un étalon sellé après la course, le cou incliné vers le sol. L’animal semble reprendre son souffle après l’épreuve. On remarquera la posture exacte, la puissante musculature, et le soin apporté  à chaque détail : crinière tressée, légèreté des rênes qui s’entrecroisent, jusqu’aux veines du cheval hors d’haleine. La patine est superbe, très nuancée du brun rouge au noir, en très bon état.

 

Musées :

Compiègne (Château)

Fontainebleau (Château)

Nîmes

Paris (Les Arts Décoratifs ; Carnavalet ; Petit Palais).

 

Bibliographie :

 

Pierre Kjellberg, Les Bronzes du XIXème siècle, Dictionnaire des sculpteurs, Les Editions de l’Amateur. Poletti Michel,  Richarme Alain, Pierre-Jules Mêne, 1810 - 1879 : catalogue raisonné, Paris, Univers du Bronze, 2008.